L'avantage de cette culture est de pouvoir garantir le parfait contrôle des 3 principaux paramètres; Température, humidité, et lumière
On peut utiliser un aquarium ou un terrarium mais l'installation doit pouvoir favoriser la circulation de l'air.
Le terrarium paysager est un aquarium classique dont on remplit le fond avec le substrat à base de tourbe (>15 cm), et dans lequel on installe les différentes plantes.
Il est utile de disposer sous le substrat une couche de billes d'argiles, et de placer dans un angle un tube de diamètre suffisant pour voir le niveau d'eau et arroser. On peut ajouter une couche de feutre géotextile entre les billes et le substrat, afin d'éviter que ceux-ci ne se mélangent.
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Avantages: très esthétique s'il est bien réalisé, on peut facilement recréer un véritable mini-paysage en disposant en plus des plantes des éléments de décoration tels que racines, roches... L'entretien est facile, il suffit d'arroser l'ensemble.
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Inconvénients: il faut choisir des plantes aux besoins identiques. Le poids de l'ensemble impose de lui trouver une place définitive. En cas de problème, ce sont toutes les plantes qui sont mises en
. Le substrat accumule les matières nocives car le surplus d'eau n'est jamais évacué. (prévoir un système de vidange par le fond? avis aux bricoleurs ingénieux.)
La mini-serre.Dans ce cas on utilise le terrarium comme une simple enceinte de culture à l'intérieur de laquelle on laisse les plantes chacune dans son pot. Bien que souvent moins esthétique que le précédent, il se prête plus à la culture sur le long terme car il facilite les interventions et autorise des plantes hétéroclites (sols différents par exemple).
- Avantages: on peut mélanger des plantes aux besoins différents et les déplacer facilement, par exemple pour un rempotage ou un été en extérieur. D'éventuels dispositifs supplémentaires (chauffage, brumisation...) sont plus faciles à installer.
- Inconvénient: l'esthétique parfois discutable.
Avec ces deux types d'installations, il est facile de maitriser la température et l'humidité.
Le plus difficile reste donc la lumière car rappelons le, les plantes carnivores ont besoin de beaucoup de lumière en général.
Etant donné la configuration close de ces installations l'utilisation de la lumière naturelle n'est pas recommandée. ll est préférable d'opter pour un éclairage artificiel.
Avant toutes choses, si votre installation nécessite des modificatons éléctriques, attention à l'électricité en milieu humide et au contact éventuel des plantes sur les cables.
La lumière que nous percevons et la lumière utile aux végétaux n'étant pas forcément identique, il faut choisir les tubes en conséquence, c'est à dire que leur spectre lumineux doit se rapprocher de celui du soleil.
Il peut être efficacement complété par des tubes dits "lumière du jour" ou "blanc industriel". Les tubes "aquariophilie" sont aussi très efficaces, mais ils sont en général très chers et ont une durée de vie courte.
2 tubes de bonne qualité suffisent en général mais pour certaines plantes plus difficiles, 4 peuvent s'avérer utiles.
Il faut les placer le plus près possible (<40cm) Plus on s'éloigne et plus la lumière utile diminue.
Enfin concernant le temps d'éclairage, 10 à 14h sont recommandées. Il est possible de faire varier ce temps en fonction des saisons pour reproduire un cycle naturel d'ensoleillement.
Les informations proviennent du site
Infos Carnivores. com, une refférence pour bien débuter avec les plantes carnivores et également d'expériences récentes personnelles.
Le vrai point négatif de ce type de culture, selon moi, est qu'il y est difficile de maintenir des proies pour les plantes. Même si ce n'est pas indispensable, il est dommage de ne pas exploiter cette capacité qui rend ces plantes si particulières. Il reste la possibilité de les nourrir
à très faible fréquence afin de ne pas épuiser les pièges inutilement, pour le plaisir des yeux.
Rappel : les pièges de la Dionée (attrape mouches) noircissent et meurent après 3 à 5 fermetures. N'en abuser pas plus que nécessaire.